22 Sep Fête de la gastronomie avec Stéphane Pitré

La fête de la gastronomie est un événement soutenu par l’État qui se donne pour mission de mettre en avant partout en France les métiers, les compétences, les savoir-faire et la culture qu’englobe la gastronomie française. Cette année, le thème est “Au cœur du produit”, l’idée est de valoriser le produit de la terre à l’assiette.
A cette occasion, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je vous présente cette vidéo réalisée en partenariat avec Gault & Millau. Stéphane Pitré, Chef du restaurant Louis vous propose un très bel accord mets/vin avec notre Clocher de Fa 2013.

Le Chef

Stéphane Pitré s’est passionné pour la cuisine dès l’âge de 12 ans en admirant sa mère qui préparerait les repas pour la famille.
Après un apprentissage en Bretagne au cœur de la forêt de Brocéliande et quelques saisons sur la côte atlantique, Stéphane décide de quitter ses terres pour Londres. Il commence sa carrière à L’Estaminet, un restaurant typiquement français à la cuisine bourgeoise et traditionnelle qui attire une foule variée. Il part ensuite en Martinique pour « tâter » un peu d’exotisme puis rentre en France et travaille au Ritz sous les ordres de John Williams. Il grimpe alors  l’échelle de la hiérarchie comme junior sous Chef . En 2005 Stéphane prend à Paris sa première place de chef au restaurant «chez Cécile » où il reçoit sa première distinction, un bib gourmand au guide Michelin ! En 2008, c’est au coté d’Alain Senderens, grand chef de la place de la Madeleine, 2 étoiles au guide Michelin, qu’il ferme la boucle. Sous chef de Jérôme Banctel il se perfectionne à une cuisine inventive qui respecte les fondamentaux. Entre 2011 et 2015 l’ancre est posée avec brio dans les cuisines du Metropolitan, la carte qu’il a créée reflète toute sa sensibilité et créativité qu’il mêle à ses racines : une cuisine française haute en couleur. Il travaille avec netteté et justesse, ni plus ni moins, du grand art !
En septembre 2014, Stéphane est lauréat de la dotation Gault & Millau pour les jeunes talents, le « coup de pouce » qui va l’aider à ouvrir son premier restaurant à Paris, rue de la Victoire : Louis.

Le mot de l’inspecteur du guide Michelin:

« Situé non loin des grands magasins mais dans une rue tranquille, cet ancien kebab s’est mué en petit restaurant intimiste avec cuisine ouverte et caveau de dégustation au sous-sol. Aux fourneaux, un chef breton, passé chez Senderens, rend hommage à son père, grand-père et arrière-grand-père, tous prénommés “Louis”. Il cisèle des menus originaux, en petites portions : ravioles de veau et consommé de coriandre, merlan rôti et jeunes carottes aïoli, volaille de Challans et girolles (attention, les bons appétits opteront pour le menu 6 ou 8 plats). C’est inventif, spontané, et la cuisine est attentive au marché et aux saisons. Une pause gourmande au calme… très agréable ! »

Le restaurant

La cuisine et la salle de restaurant donnent l’illustration de l’effervescence créative du milieu culinaire parisien. L’intérieur, très élégant, offre une redéfinition du classique bourgeois, avec des couleurs modernes (rideaux en bleu vert, pierre brut claire, vaisselle minimale et nappe blanche). La cuisine est comparable à un ballet jouant sur les textures, les saveurs et l’équilibre des parfums.

Toques et Clochers

Chaque année, une partie des bénéfices de la vente aux enchères de Toques et Clochers est dédiée à la restauration d’un clocher de l’appellation Limoux, redonnant leur caractère d’origine à ces villages de la Haute Vallée de l’Aude et préservant ainsi la richesse de leur patrimoine architectural. Les cuvées nommées  “Clochers” symbolisent cette sélection au terroir, unique, dont les 3800 parcelles sont réparties sur 4 terroirs spécifiques autour de 40 clochers. Les Clochers de Limoux sont exceptionnels. Attachés à un terroir et à un vigneron, ces vins blancs prestigieux sont reconnus par les plus grands sommeliers et dégustés sur les tables du monde entier.

Le vin : Clocher de Fa 2013

Œil : vin à la robe or soutenue et aux reflets légèrement verts qui nous parlent encore de jeunesse.

Nez : les arômes d’agrumes et de zestes d’agrumes, de menthe blanche, de cardamome confirment la fraîcheur apéritive décelée à l’œil. À l’aération, les notes de beurre frais, de fruits secs, de vanille, de poivre blanc apportent un aspect racé, voire grandiose.

Bouche : la matière est suave et délicatement vanillée. La trame aromatique tient sur la longueur. On retrouve les flaveurs de fruits blancs, pêche, abricot, poire et ananas. La finale est marquée par un côté zeste confit.

Alliance gastronomique : servi à 14 °C, il sera aussi bien apprécié en apéritif que tout au long d’un repas, sa structure lui permettant même de s’accommoder avec un plateau de fromages.

Degré alcoolique : 13% vol.
Découvrez l’accord mets/vin crée par Stéphane Pitré: ici